jeudi 11 décembre 2014

Usage des pétards à l’approche des fêtes de fin d’année : La population bafoue et brûle chaque année l’interdiction des autorités (« Code », nouveau nom de camouflage du pétard à Dantokpa)


Usage des pétards à l’approche des fêtes de fin d’année

La population bafoue et brûle chaque année l’interdiction des autorités

(« Code », nouveau nom de camouflage du pétard à Dantokpa)

Depuis quelques semaines, les jeunes ont reprit goût à l’usage des pétards. Toutefois, malgré son interdiction, des bonnes dames s’adonnent toujours à ce commerce qu’elles qualifient de rentables en cette période de fin d’année. « Je n’arrêterai jamais de revendre les pétards dans les périodes de fin d’année. Je sais moi seul ce que je gagne dans ce commerce temporaire. Car ça n’arrive qu’une seule fois au cours d’une année », signala dame Madeleine, une revendeuse de pétards à Vêdoko. Comme elle, beaucoup d’autres s’illustrent à cette activité malgré son interdiction sur l’ensemble du territoire national. C’est le cas de dame Florentine surpris par notre équipe de reportage à Zogbo. Pour elle, naturellement, l’interdiction de vente d’un tel produit n’est pas bien suivie. A l’en croire, ça fait plus d’une décennie quelle exerce cette activité à l’approche des fêtes des fin d’année et il sera ardu pour elle d’arrêter cet activité rentable à cause d’une simple interdiction « je ne me vois pas arrêter ce commerce. Ça fait plus de 10 ans que je vends des pétards ici. Ça ne sera pas facile de me convaincre car, c’est dans ce pays qu’ils ont interdit la vente de l’essence frelatée et actuellement, où en sommes nous ? Alors, arrêter, je ne pense pas si tôt. C’est une vente de quelques semaines et non à plein temps », a-t-elle signifié.
 
« Code », nouveau nom de camouflage du pétard à Dantokpa…   

Interpellées, ces revendeuses nous livrent leur mode opératoire une fois dans le grand marché Dantokpa pour s’approvisionner du « code » et non du Pétard. Au Dantokpa, c’est plutôt, le nom que désigne le pétard. Décidément, l’interdiction d’un tel produit a incité une intelligence et surtout une méfiance dans le rang des vendeuses. Arrivé au marché de Dantokpa, notre équipe de reportage a isolé le képi de reporter pour enfiler celui d’un fidèle client. Ainsi, non loin de Gbogbanou, on aperçoit des étalages de vente des produits cosmétiques et autres. Mais au-delà de ces produits cosmétiques, personnes ne pourrait imaginer que les pétards seront mis en vente là. Approché, avec une haute discrétion, notre équipe demande l’achat du « code ». Aussitôt demandé, elle introduit ces derniers dans le fin fond du magasin où stockent les pétards de toutes formes et de toutes marques. Avec ce camouflage, personnes même les flics ne pourraient suspecter qu’un tel produit est disponible en quantité et qui est mis en vente là sur le marché. Pour plus de précision, elle dévoile qu’elle s’approvisionne au Nigéria mais par voie maritime.

Les Flics s’intéressent moins…

« Nous n’avons pas trop ce temps de patrouiller à plein temps pour arrêter les utilisateurs, vendeurs et revendeurs des pétards à l’approche des fêtes de fin d’année. Moi personnellement, c’est insensé de faire la chasse aux utilisateurs des pétards. Car, même si c’est interdit, c’est uniquement à l’approche des fêtes de fin d’année qu’on assiste à son l’usage. En plus, dans cette période, il y a la recrudescence des braquages et autres. On ne peut pas laisser ces différents cas et s’occuper de celui des pétards à cause d’une simple interdiction. Le mieux qu’on puisse faire, est de faire peur aux utilisateurs et  vendeurs dans la nuit des 24 et 31 décembre. C’est peut-être leur manière de célébrer la fête. Malgré ces interdictions, moi je peux vous confirmer que ma famille utilise ces pétards chaque 31 décembre », a signalé un policier qui requiert l’anonymat. Une situation qui laisserait le champ libre aux jeunes et surtout aux vendeuses et revendeuses de ce produit à risque. Car, l’on se souvient encore à cause de ces pétards, un jeune s’était vu ôté sa main droite il y a déjà quelques années.
Carinos CHANHOUN

Renaissance des échauffourées accouchée d’un décès d’étudiant à l’Uac : Brice Sinsin négative sa chance à quelques jours des élections rectorale

Renaissance des échauffourées accouchée d’un décès d’étudiant à l’Uac

Brice Sinsin négative sa chance à quelques jours des élections rectorale

(Les cours suspendus jusqu’à nouvelle ordre par des responsables étudiants)

Candidat à sa propre succession, l’actuel recteur de l’universitaire d’Abomey-Calavi Brice Augustin Sinsin verra son ambition s’ébouler vu l’image que présente actuellement le campus universitaire d’Abomey-Calavi. Depuis le lundi 08 décembre dernier, le haut lieu du savoir jadis bourrée d’étudiants est déserté. Raison évoquée, Emmanuel Assimada, président du bureau d’union d’entité de la plus grande faculté de l’Uac (Ndr Pr Bue Flash) et les siens ont décrété le mouvement « Flash mort » en réaction à la militarisation du haut lieu du savoir, à l’arrestation de plusieurs des leurs et surtout à cause du décès de René Miwanou, étudiant en 2ème année de la philosophie suite aux échauffourées. Ledit mouvement est largement suivi même par les autres entités et sera effectif jusqu’à nouvelle ordre, à croire les initiateurs. C’est donc dire que si rien n’est fit par les autorités rectorales pour négocier le retrait des forces de l’ordre avant le 16 Décembre prochain, Brice Sinsin pourrait franchir d’énormes obstacles avant de parfaire d’abord les élections rectorales et après penser à succéder à lui-même. Puisqu’il est candidat pour sa propre succession. Faut-il dévoiler aussi qu’à l’heure actuelle en connaissance des relations bien tendues entre autorités rectorales et étudiants, il ne sera pas exagérer de penser à un supposé plan qu’envisageraient peut-être les étudiants pour rendre si possible le coup à Brice Sinsin et sa bande encore qu’ils sont électeurs le vendredi 16 Décembre prochain. Pour l’heure, aucune résolution n’est encore prise par les autorités rectorales concernant le nœud des échauffourées qui s’explique par le payement de la deuxième inscription et aussi en cas de reprise. Mais il porte de rappeler  qu’une telle décision rectorale serait légitime et qu’il faille que ces autorités négocient avec les responsables étudiants au lieu d’avoir comme recourt, les forces de l’ordre pour gazer les étudiants créant ainsi la panique tous les ans.  
Carinos CHANHOUN

jeudi 20 novembre 2014

Interview avec François Zinsou, Dg Obssu ; « Les 5ème jeux universitaires du Bénin auront lieu même sans les sponsors »


Interview avec François Zinsou, Dg Obssu 
  
« Les 5ème jeux universitaires du Bénin  auront lieu même sans les sponsors »

Malgré le report, la 5ème édition des jeux universitaires du Bénin (JUB) auront lieu dans les prochains jours. Dans une interview, François Zinsou, Directeur général de l’Office béninoise des Sports Scolaire et Universitaire nous a rassurés de l’effectivité de ces jeux qui auront lieu une fois encore dans la capitale béninoise. De même, le patron des sports scolaires et universitaires nous a livré toutes informations concernant l’édition 2014 de ladite compétition. Lisez-le donc !

Carinos CHANHOUN:   Monsieur le Dg, on aurait appris le démarrage imminent de la 5ème édition des jeux universitaires du Bénin (JUB). Dites nous à quand le début de cette compétition ?  

François Zinsou : Les jeux universitaires auront lieu à partir du 25 au 29 Novembre 2014. Nos équipes universitaires vont arriver à partir du 24 Novembre 2014 et le 25, nous allons pouvoir démarrer les activités.

Les universitaires avaient l’habitude de participer à ces jeux dans la période des mois d’Avril-Mai. Rappelez-nous un peut les motifs qui avaient conduit au report de cette 5ème édition.

Vous savez, cette année, nous avons connu quelques difficultés. Dans un premier temps, ces difficultés sont liées à notre installation du conseil d’administration qui a connu un grand retard. Sinon, depuis que l’Obssu a été créé, nous n’avons pas un conseil d’administration. Il fallait mettre le conseil d’administration en place avant de démarrer les activités. Cette année, ledit conseil a été mis sur pieds en Mai et nous avons commencé nos activités pratiquement en Juin. Alors nous mettons tout en œuvre pour que nos activités programmés soient exécutées. C’est pour ça qu’on n’a déplacé les jeux universitaires jusqu’à Novembre. Là, je dirai que nous n’avions pas quand même imposé cette date du démarrage à nos amis universitaires. Ce que nous avions fait, nous avions convoqué une réunion et ensemble nous avions discuté autour des différents problèmes. C’est à la suite qu’en commun accord avec les universités concernées qu’on n’a retenir cette date. Ce n’est pas une date qui a été imposée. Pourquoi cette date, généralement, certaines universités aiment  fêter le Christmas  et  seront d’ores et déjà en congé. Ainsi, il urge que cette compétition se tienne avant le début du mois de Décembre. D’où  l’importance de cette date.

Les dernières éditions ont eu lieu à Porto-Novo. Pourquoi encore Porto-Novo pour abriter la 5ème édition ?

Lorsque vous voulez organiser  les jeux universitaires en  particulier le football et le handball, il faut que ces étudiants étant donné  qu’ils sont déjà séniors, jouent dans des conditions requises. Vous prenez par exemple Porto-Novo, vous constaterez que la pelouse du basketball est en tartan qui respecte les normes internationales. En football, c’est un terrain quand même apprécié par les instances. Il faudra que nous faisons ces jeux dans des meilleurs conditions afin d’obtenir des résultats probants.  Chaque fois qu’on doit organiser cette compétition, il faut savoir dans quel contexte il faut l’organiser en respectant les normes afin de laisser vraiment les joueurs s’exprimés. Quand les joueurs trouvent une bonne pelouse, ils s’expriment mieux. Aujourd’hui sur notre territoire, on peut compter au bout des doigts les terrains que nous avons. Au niveau du Football, tu verras Porto-Novo, René Pleven, Kouhounou, Natitingou et puis Parakou dans le septentrion. Aujourd’hui si nous devons amener les jeux Universitaires dans le septentrion, il faut avoir les moyens et il faut faire déplacer tout le monde. Alors que si nous l’organisons ici, ça sera une seule équipe à déplacer. Celle de l’université de Parakou. Aujourd’hui l’Obssu n’a pas encore les moyens pour organiser ces jeux à Parakou. Mais nous sommes en train de penser dans quelle mesure organiser au moins l’activité des jeunes talents dans la ville de Parakou. On verra l’année prochaine si nous avons les moyens d’aller organiser ces jeux à Natitingou ou à Parakou. Mais, il faut avoir les moyens. Même choisie les lieux d’hébergements, c’est aussi un autre problème.

Quelles sont les disciplines sportives qui seront cette année au rendez-vous ?

Cette année, il y a une particularité dans ces jeux universitaires. Depuis deux ans, il y a des universités étrangères comme celle du Burkina- Faso et du Bordeaux qui participent. Cette année, nous avons décidé de faire uniquement un championnat de football.

Pourquoi uniquement le football ?

Lorsque nous organisons ces jeux, nous sommes soutenus par des genres. Un sponsor j’allais dire. Malheureusement cette année, ils se sont retirés. Mais comprenez que c’est une question de choix. Car, si votre partenaire de tous les temps, se lève un jour et te dire que cette année qu’il souhaite aller  soutenir les étudiants eux même, vous ne pouvez pas refusez. Donc Mtn en 2013-2014, nous a rencontré et nous a dit qu’ils nous ont soutenus depuis des années et que cette année, ils vont sortir du sport et iront vers les universitaires pour l’entreprenariat.  C’est ce qu’ils nous ont dit. Mais au début, ils nous ont informé qu’ils vont nous soutenir pendant trois ans et après ils iront vers l’entreprenariat au niveau des universités et travailler avec eux pendant trois ans. Ils peuvent revenir encore, on ne sait jamais.  Aujourd’hui, il faut le dire, on n’a pas les moyens. Quand nous collaborons avec Mtn, c’est eux qui nous offrent les maillots, les trophées, les primes et tout le reste. Si nous devons prendre cette année, le football et le basketball, ça va être difficile pour l’Obssu. Raison pour la quelle nous avons décidé de faire uniquement ces jeux avec le football. Là, nous auront à faire promptement tout ce que l’autre sponsor faisait. Même sans les sponsors, la compétition aura lieu cette année. Nous allons les habillés, les trophées et autres. Tous ce qu’on demande aux équipes participantes c’est de se nourrir eux même. Nous, nous allons les logés et les offrir tout ce qu’il leur faut.

En claire, les universités étrangères ne seront pas de la partie cette année ?

Non, non, les universités étrangères ne seront pas au rendez-vous cette année. Les universités étrangères seront au rendez-vous lorsque nous trouvons des genres pour nous soutenir dans la compétition.  C’est vraiment très difficile. Sinon, ce qu’on nous donne comme moyens ne nous permet pas d’organiser ladite compétition avec des différentes disciplines sportives afin d’inviter des universités étrangères.

Outre les soucies de sponsoring, quels sont les différents problèmes que vous 
confronter dans l’organisation de cette compétition ?

Quand on parle du sport, ce n’est pas seulement avoir des terrains et des ballons. Il faut aussi avoir les moyens de sa politique. Sinon, comment comprendre que les infrastructures du campus d’Abomey- Calavi sont entièrement dégradées alors qu’il existe le sport universitaire. Au niveau de l’Obssu, je vous rassure, nous n’avons pas les moyens  nécessaire pour assumer correctement notre rôle. Nous avons les classes sportives que nous gérons et aussi celle améliorée de Tchaorou que nous gérons aussi. On n’a pleines de choses à faire et aujourd’hui, le minimum qu’on nous donne, ne nous surfit pas pour que nous rayonnons.  Si on nous dit aujourd’hui d’élucider les problèmes que nous avons, je dirai que ce sont des problèmes de moyens. Sinon, quand on dit sport aujourd’hui dans tout le monde entier, on nous dira que sport est égale à argent. Les autres problèmes ne manquent jamais dans les structures. Ce sont les problèmes de personnes.  On n’est là,  et si on doit apporter un petit plus à la structure pour son rayonnement, on ne veut pas parce que ce n’est pas sa chose. On s’en fiche pas mal. Il n’y en a plein mais quand je vois c’est genres qui jouent à ce jeu, je dis qu’ils sont très jeunes et qu’ils n’ont pas d’expérience. Je le dis en toute honnêteté, je fus élève avant qu’ils ne soient nés.  Des genres posent des actes qui ne vont pas dans le sens de faire rayonner l’Obssu. Sinon, les problèmes ne manquent pas dans les structures.

On comprend votre objectivité, quel est votre mot de la fin ?

J’aurais souhaité que les étudiants viennent massivement  soutenir les siens pour que la compétition soit plus relevée. L’année passée,  c’est l’université d’Abomey-Calavi qui est vainqueur en football et j’invite toute la communauté universitaire de venir soutenir la 
compétition dès le 25 Novembre prochain  Porto-Novo.

Réalisé par Carinos CHANHOUN
     



Championnat national de boxe ; Les pugilistes retrouvent bientôt les rings



Championnat national de boxe

Les pugilistes retrouvent bientôt les rings

19 Décembre 2014 ; telle est la date annoncée par la fédération de ladite discipline sportive dirigée par Germain Mèhinto. Ainsi, loin de recevoir les boxeurs professionnels pour ledit championnat, c’est plutôt les amateurs qui seront à l’honneur. Mais pas des moindres. Les pugilistes éligibles pour ce championnat seront les meilleures ciblés issues des différents championnats départementaux organisés par les ligues régionales. Ceci dit,  c’est donc augurer qu’on aura un championnat assez relevé comme ceux des années de gloires de certaines figures de proues de la boxe béninoise. En tout cas, c’est le baptême de feu de Germain Mèhinto, actuel président de la fédération béninoise de boxe.
Carinos CHANHOUN

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