Encadrement technique des Écureuils du Bénin
Il vaut mieux refaire confiance aux locaux
En espace de plus de dix
années, le Bénin a battu le record des entraineurs expatriés. Ainsi, au
lendemain du limogeage de Didier Ollé-Nicolle, il convient de rappeler aux
amoureux du cuir rond que sur un échantillon d’entraineurs expatriés, c’est
uniquement l’actuel patron de l’encadrement technique du Shily national, Michel
Dussuyer qui aura fait feu de tous bois avec les Ecureuils du Bénin. D’Hervé
Revelli (2004-2005), de Serge Devèze (2005), de John Cécil Aytoukouahéfio
(2005) de Didier Notheaux (2007), de Reinarh Fabish (2008), de Jean Marc Nobilo
(2010), de Dénis Goavec (201-2011), de Manuel Amoros (2012-2013) et de Didier
Ollé-Nicolle (2014), tous ont embourbé avec de la manière l’encadrement technique
des Ecureuils. Alors que dans le même temps, certains locaux qui étaient
proches de la l’ossature ou qui étaient membres de l’encadrement technique
avaient développé des aptitudes et des compétences qui peuvent faire mieux, les
autorités avaient plutôt fait leur choix à ces expatriés qui étaient à la quête
que de leur porche. Avec seulement quelques mois passés à la tête de cet
encadrement technique, Edmé Codjo, Wabi Gomez, Fortuné Glèlè et Omar
Tchomogo ont démontré à la face du monde qu’ils sont aptes à prendre les reines
de l’ossature. Qu’on s’en souvienne, c’est même le duo Codjo- Gomez qui a
qualifié le Bénin pour la Can Ghana 2008. Mieux, après la démission de Manuel
Amoros, c’est l’ex capitaine des Ecureuils du Bénin Omar Tchomogo qui a sue avec
beaucoup de tact régenté l’encadrement technique avant l’arrivé d’Ollé-Nicolle.
On retient de lui que sur deux rencontres disputés avec les coéquipiers de
Stéphane Sessegnon, Omar a enregistré 04 points (2-0 face au Rwanda à
porto-Novo et 2-2 au Bamako face au Mali). Avec ces différentes prouesses, il
ne sera pas exagérer de dire qu’en dehors de Michèle Dussuyer, ce sont les
locaux qui se sont plus illustrés dans cet encadrement technique. Du coup,
repenser une nouvelle fois aux locaux sera un choix fruiteux pour le Bénin.
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